Un peu d'histoire
Les Ormes-sur-Voulzie
Les chanoines de Saint-Quiriace de Provins acquièrent la terre des Ormes-sur-Voulzie de l'archevêché de Sens. La paroisse est divisée en deux parties par le chemin perré. La première, le fief de Moulin-d'Ocle, appartient à Challemaison. La deuxième, la seigneurie de Couture, dépend de la paroisse de Paroy jusqu'au XVe siècle. Sur une motte de cette deuxième seigneurie est établi un château qui défend la route de Bray-sur-Seine. En 1529, la propriété appartient à Jean de Briçonnet,conseiller d'État et trésorier général. Elle passe ensuite entre les mains de plusieurs autres seigneurs jusqu'à la fin du siècle, où elle est vendue au seigneur d'Éverly. Au début du XVIe siècle, Gabriel de la Vallée, seigneur d'Éverly, acquiert le fief de Moulin-d'Ocle. Les deux seigneuries appartiennent alors au même seigneur. Une chapelle entourée d'un cimetière est construite entre Moulin-d'Ocle et Couture dès le XIIe siècle, au nord d'un champ d'ormes. Le village des Ormes se développe autour de cette chapelle. Le château de Couture étant détruit par un incendie, le hameau de Moulin-d'Ocle prend de l'importance et s'étend vers les Ormes. En 1640 est ainsi créée la paroisse des Ormes. Jusqu'à la Révolution, la terre des Ormes reste sous la dépendance de Saint-Quiriace.
Eglise Notre-Dame-de-l’Assomption
EGLISE DES ORMES
Las d'effectuer des déplacements longs et souvent impossibles du fait du débordement de la Voulzie les habitants de Moulin d'Ocle qui dépendaient de la paroisse de Chalmaison demandèrent au XII siècle l'autorisation de construire une chapelle. Cette autorisation fut donnée par l'archevêché de Sens dont dépendait à l'époque notre région. Cette chapelle fut implantée au " au nord d'un champ d'ormes appartenant au seigneur de la Haulle et au couchant du chemin Pérré " (actuelle route de Bray) Un cimetière entourait cet édifice. Cette chapelle, dédiée à la vierge, attira naturellement les habitants de Couture qui n'eurent plus que des rapports obligés avec l'église de Paroy dont ils dépendaient. De petites dimensions la chapelle fut agrandie en ajoutant deux travées au couchant pour faire la nef. Le registre de collation des curés du doyenné de Provins rapporte les premières nominations à la paroisse des Ormes en 1460, 1462, 1473, etc.
Victime des guerres de religion elle fut détruite par les huguenots en 1567.Sur ces ruines fut entrepris en 1574 la construction de l'église actuelle. Les seigneurs des différents fiefs et les habitants firent les frais de la construction du sanctuaire, du chœur et de la nef. Les manants déjà admis à la jouissance des communaux payèrent l'édification du bas coté nord. Selon un plan déposé aux archives nationales la construction d'un bas coté sud était prévue. La dépense trop importante ce projet fut abandonné. On utilisa en partie le mur de l'ancienne chapelle restée debout. Les travaux de restauration de la façade ont permis de mettre à jour l'emplacement d'une porte et d'une fenêtre vestige de la chapelle. Il existe également à l'intérieur de l'église contre le mur sud deux colonnettes tronquées qui soutenaient la voute. Après 1740, on ne signale plus dans les registres de l'état religieux des Ormes, que l'inhumation dans l'église de l'abbé J.B Desgorges, curé en 1756 et celle de Charles Edmé Vuidot, recteur des petites écoles en 1768.Voici, d'après les registres d'état civil de la paroisse, la liste des personnes inhumées dans l'église à partir de 1659 :
"1659 - Edmé Macquin, 6 mois, fils d'Edmé Macquin, Officier Royal.
"1670 - Bruley, officier de l'état civil.
"1675 - Eléonore Moulin, veuve de Léon Macquin et mère de l'abbé Macquin curé des Ormes.
"1676 - Catherine Jean, fille d'Antoine Jean, 13 ans.
"1677 - Macquin Louis curé des Ormes."1678 - Jeanne Martin femme d'Edmé Macquin, Officier du Roi.
"1679-Marie Fortin, 6 mois fille de Claude Fortin, notaire Royal.- Michel, fils de Louis Parouet, maître d'école. - Eléonore Macquin, fille d'edmé Macquin, 9 ans.
" 1680 - Jean Dubois, greffier de justice à Everly. 1684 - Pierre Champcenest. Léon Coutrot
" 1685 - Jean Thouzard.
" 1687 - Jeanne Coutrot, veuve de Jean Thouzard, dans la nef près de la grande porte.
" 1688 - J.Baptiste Dumont, laboureur, dans le bas côté.
" 1689 - Marie Coutrot, fille de Léon et d'Anne Thouzard, au milieu de la Nef. - Anne Prain, femme de Pierre Moreau, dans la nef. - Nicolas Fortin, 3 ou 4 mois dans la nef. - Edmé Coutrot, 5 semaines dans la nef.
" 1690 - Louis Macquin, 35 ans fils d'honorable homme Edme Macquin, Officier du Roi, dans la nef. " 1691 - Anne Mareil, femme de Pierre Picard. "
- Louis Farvouet, Hôtelier au Ormes, dans la chapelle St- Hubert. "
1694 - Jean Verrier, au milieu de la nef. "
1697 - Jean Mercier, dans le cœur. - Marguerite Mercier, 30 ans, fille de Jean Mercier, conseiller au présidial de Provins, à l'entrée de la chapelle St-Hubert.
" 1699 - Pierre Coutrot-Besnard, 35 ans, dans la nef.
" 1700 " - Jeanne Charpentier, femme de Pierre Coutrot, laboureur, dans la nef. - Jean baptiste Mercier, curé des Ormes.
" 1701 - Louise Bimont, épouse de Claude Fortin, notaire Royal.
" 1704 - - Jean Moreau, Charpentier. - Paul Coutrot, fis de Léon Coutrot, sergent au baillage d'Everly. - Claude Fortin, notaire Royal et procureur fiscal, dans le cœur. - Anne Thouzard, femme de Nicolas Gerin.
" 1705 - Gabriel Coutrot, fils de Léon.
" 1706 - Denis Bruslefert, père du curé des Ormes.
" 1708 - Pierre Coutrot, à coté des fonds, du coté de la nef.
" 1710 - Marguerite Théveniot, femme de Pierre Moreau, charpentier, près du tambour. - Louise Anne Coutrot, femme de Martin Rousseau, près des fonds. - François Bruslefert, curé, dans le cœur.
" 1724 - Jean Batiste Ripart, curé dans le cœur sous le pupitre.
" 1726 - Marie Mareil, veuve de Claude Coutrot.
" 1727 - Pierre Moreau, charpentier, 86 ans. " 1738 - Gabriel Guerard, fermier de Mr de Rochechouard, Marquis d'Everly.
" 1740 - Jeanne, fille de Charles Gallot et de Marie Coutrot, 3 mois. A l'origine cette église ne comportait pas de clocher. Celui-ci a été construit à une date indéterminée. Sa construction est antérieure à 1725 puisqu'à cette année là le registre d'état civil relate le baptême de la seconde cloche nommée Claire, Edmée. La charpente est prévue pour recevoir deux cloches, actuellement une seule est en place. Elle se nomme Marie-Magdalena et a été baptisée en 1833. Les dimensions de l'édifice sont : Longueur : vingt cinq mètres. Largeur de la nef : huit mètres. Bas coté : quatre mètres. Le chœur est séparé de la nef par une grille surmontée de l'inscription : " Locus iste, sanctus est " ce qui veut dire : " ce lieu est saint ". Signalons le retable du maître-autel surmonté d'une statue en bois de la Vierge. Le tableau est une reproduction d'un tableau de Murillo dont l'original se trouve au musée du Louvre. Une statue en bois doré de la vierge à l'enfant Jésus qui porte une couronne tréflée dans le style du XVIème siècle se trouve dans le chœur. Sur le pignon se trouve dans une niche, une statue en pierre de la vierge portant sur son bras gauche l'enfant Jésus. Cette statue dans le style du XIVème siècle est malheureusement mutilée. Comme dans beaucoup de paroisses de campagne, le cimetière entourait l'église jusqu'au milieu du XIXème siècle. Il fut transféré à son emplacement actuel en 1854 sur décision du conseil municipal. Nos églises de campagne ont servi longtemps de sépulture aux seigneurs et personnalités importantes des paroisses. Par les hivers très froids où il n'était pas possible de creuser le sol du cimetière on enterrait dans l'église les enfants et les mendiants. (Chalmaison). Au Ormes, il n'y avait pas de seigneurs, on enterrait dans l'église les curés, les officiers du Roi, les greffiers, les notaires, les laboureurs et leur famille.
Documents rédigé avec l'aide des bibliographies de Mrs F.A Delettre, A. Binet et M.Pignard-Peguet
LA VOULZIE
Les Ormes Sur Voulzie, le seul village qui porte son nom : La Voulzie.
La Paroisse des Ormes sur Voulzie date d’environ de 1460. Elle a réuni deux hameaux, Moulin d’Ocle et Couture séparés par le chemin Perré, voie romaine et peut-être gauloise, qui allait de Pont Sur Yonne à Coulommiers et plus loin, jusqu’à Boulogne sur Mer. Les deux hameaux n’avaient pas de relations, du moins officielles, entre eux. Moulin d’Ocle relevait de la paroisse de Chalmaison et celui de Couture, de Paroy. Mais malgré la réunion des hameaux de Couture et de Moulin d’Ocle en une seule paroisse, la distinction du Montois et de la Champagne, avec le chemin Perré comme séparation, s’est maintenue longtemps.
Couture faisait donc partie du Montois ; ce hameau est cité en 1201 ; il figure dans le livre des vassaux en 1222 et dans une charte de Preuilly. Le château fort de Couture était un point important de la défense du Montois. Le fort était élevé sur une motte de terre qui défendait le chemin de Bray, à travers les marais. La seigneurie de Couture avait un moulin seigneurial, celui de Longpont, qu’elle posséda ensuite avec la seigneurie de Saint Sauveur pour les besoins de leurs manants.
Moulin d’Ocle : on trouve les premières références de ce hameau dans le rôle des fiefs en 1249 dans une charge de Preuilly.
Au XIIème siècle, La Voulzie débordant fréquemment, le trajet était souvent difficilement praticable pour les habitants du Moulin d’Ocle qui se rendaient à l’église de Chalmaison ; ils demandèrent l’autorisation de construire une chapelle ; les chanoines de Saint Quiriace, suzerains de la cure de Paroy et de plusieurs petits fiefs dépendant du Moulin d’Ocle, leur accordèrent cette autorisation ; la chapelle est dédiée à la Vierge, avec un cimetière attenant, au nord d’un champ d’ormes appartenant au Seigneur de la Haulle, située au couchant du chemin Perré. La chapelle des Ormes attire naturellement les habitants de Couture qui n’avaient plus que des rapports obligés avec l’église de Paroy. Le culte paroissial a été célébré à partir de 1460. La chapelle fut agrandie. On ajouta deux travées au couchant pour faire la nef. Ce petit édifice fut détruit par les Huguenots en 1567. La reconstruction de l’église actuelle fut commencée en 1574 sur les ruines de la chapelle détruite par les protestants. Au XIIème et XIVème siècles : des maisons furent construites dans le voisinage de cette chapelle ; ce fut l’origine des Ormes. Jusqu’à la révolution, la terre des Ormes reste sous la dépendance de Saint Quiriace.
La Voulzie traverse le village et y faisait autrefois tourner deux moulins :
- l’un dit « le Chatelot » :
L'inventaire de tous les titres et pièces de l'Abbaye de Preuilly, diocèse de Sens, fait en l'année 1759, cote AD77 H328, nous apprend que ce moulin est très ancien. Il appartenait aux religieux de l'Abbaye de Preuilly. Cinquième fille de Citeaux, elle est fondée en 1118 et se trouve de nos jours à l'état de ruines.
Le moulin de Chatelot est cité dans les mémoires de Claude Haton en 1556
Extrait des Mémoires de Claude Haton :
Moulin Chatelot et Moulin des Planches en 1556 : Monsieur de Chaumont et les habitants du village du Molin d’Ocle, parroisse des Ormes, en débat pour la Noé Hoslin.
« Estans tombez à propos de ceux qui font perdre les libertez et privileges des republicque, nous reciterons ung aultre faict mis en avant par ung gentilhomme nommé monsieur de Chaumont, duquel je n’è sceu aultrement le nom, au domage de la communauté des habitans de Molin d’Ocle, parroisse des Ormes lez Bray sur Seine. Ledit de Chaumons estoit seeigneur ou parroissien du village de Chaumons, auprès de Villebleain, sur la rivière d’Yonne, entre Sens et Montereau, à l’endroict de MPont Regnard sus laditte rivière. Fault entendre qu’ilz habitans du village de Molin d’Ocle ont une grande quantité et estandue de pastures verds à mettre leurs vaches, jumens et aultre bestial, paistre yver et estén qui tiennent d’une part aux saulx Drielle, assez près du molin de Chastelot, d’aultre aux terre de la ferme et metarie de Chassefoin, abboutissant d’un bout sus le chemin et chaulsée de Bray sus Seine, qui separe les seignories dudit Molin d’Ocle et de Costures, d’aultre sus le chemin du molin des Planches, qui concistent à mon advis en deux cens arpens et plus. »
Vers 1900, le moulin possèdant une turbine, est converti en scierie. Aujourd’hui la turbine du moulin fournit du courant à son propriétaire.
- l’autre dit « Le Longpont » :
la force motrice de l’eau est de plus en plus utilisée au Moyen Age. Au XIXème siècle, le moulin est transformé en usine toujours en activité.
Un procès-verbal de première enchère et d’adjudication définitive en date du 13 prairial an III, dans le cadre de la vente des biens nationaux provenant d’émigrés nous apprend que ce moulin appartenait à Victurnien Jean-Baptiste Marie ROCHECHOUART, duc de MORTEMART, demeurant à EVERLY, son dernier domicile connu, émigré suivant l’arrêté du Département de Seine-et-Marne du 7 janvier 1793.
Il est précisé dans ce procès-verbal que le moulin à eau de Longpont, situé sur la rivière de la Voulzie, municipalité des Ormes, canton de Bray sur Seine, faisant de blé farine, garni de sept meules, tournants et travaillants, consistant en plusieurs bâtiments, une chambre basse à feu, cabinet attenant, une petite laiterie et grenier dessus, entrée joignant et sous la même couverture qui est ensuite, grange et vacherie au nord couvertes en paille, grande cour devant lesdits bâtiments, jardin d’orient au bout de ladite grange , derrière et au bout desdites maisons, écurie et terre à chenevrier contenant le tout en fond de terre, un are, un centiare vingt huit mètres carrés, (ou deux arpents, quarante-deux perches) de terre tenant la totalité du midi à la rivière la Voulzie, du nord et d’occident au ci-devant chapitre de Bray et d’orient, au chemin Perré.
Item, douze centiares, soixante-cinq mètres carrés (ou trente perches) de pré planté peupliers situés devant ledit moulin, de l’autre côté de la rivière de Voulzie, y tenant du nord, du midi à des prés à plusieurs, d’un bout d’orient au chemin perré et d’occident à ladite rivière.
Item, quatre-vingt-quatre centiares, trente six mètres carrés (ou deux arpents) de pré, lieu-dit près le moulin de Longpont, tenant du midi à la veuve JARRY de SINGLES, du nord au citoyen POTRINCOURT et Claude GUERIN d’un bout d’orient sur Jean CABARET et autres frontailles et d’occident, sur la ci-devant fabrique des ORMES, le tout à la mesure de vingt pieds pour perche et quatre-vingt perches pour arpent, dépendant des biens confisqués sur Victurnien Jean-Baptiste Marie ROCHECHOUART, duc de MORTEMART, demeurant à EVERLY, Emigré, et tenu à loyer par Jean SOUFFLET, meunier, pour neuf années qui ont commencé en 1790, qui en rend annuellement la somme de six cent cinquante cinq livres, suivant le bail passé devant RAGON, notaire à BRAY le 26 novembre 1790 ; estimé par lesdits experts valoir en principal, toutes charges déduites, la somme douze mille livres suivant leur procès-verbal du vingt-deux floréal an II.
Les enchères ont été ouvertes sur la somme de soixante-dix mille livres ; il a été allumé un dernier feu (le 6ème), les biens ont été adjugés au citoyen Louis BEDON, cultivateur aux ORMES, dernier enchérisseur, pour le prix de cent quinze mille trois cents livres.
SOURCE : AD 77 cote 1Q 1130
Un témoignage plus ancien de Claude HATON, extrait de ses mémoires, cite le moulin de LONGPONT.
Extraits des Mémoires de Claude Haton :
Le moulin de Longpont en 1566 : Murtre commis aux Ormes en la personne d’ung musnier par Symonnet Patoys
«Et pour ce faire, son filz et luy s’allerent mettre en embuscade secrettement en certain lieu, entre les Ormes et le molin de Longpons, où se retiroit ledit musnier, lequel à nuict sans jour se retirant audit molin fut assasiné et murtry par ledit Symonnet en la presence de son filz. O quel malheur à un père de commettre homicide de guet à pan devant son enfent ! Ce murtre faict, se retirerent le pere et le filz en leur maison sans en rien dire à personne, car il estoit fin et rusé ; et estoit le troisiesme personnage qu’il avoit tué ainsi de guet à pan, l’ung desquelz estoit une femme grosse d’enfent preste à escoucher, du village ou bourg de Thenisi en Montois, desquelz murtres de guet à pan eschappa des mains de justice, faulte de tesmoinage et de confession de sa bouche, pour quelques tourmens et gehanne qu’on luy eust faict, comme encores il eschappa de cestuy-cy. Ayant faict ce dernier murtre, dès au lendemain feit desloger son filz de sa maison et du pays, de poeur qu’estant prins prisonnier il n’eust le mors ferme et qu’il confessast le faict. »
Petite anecdote que l’on peut lire dans les archives de la Mairie des Ormes :
Les seigneurs profitaient des successions des bâtards, des déshérences, des immeubles vacants. Ils avaient droit aux épaves et dans le Montois, sont considérés comme épaves les bestiaux échappés des seigneuries voisines, les essaims d’abeille, les objets perdus, les marchandises flottant qui sortaient de la berge des rivières. Il flottait sur la Voulzie une grande quantité de bois. Il y avait dans la traversée de la seigneurie de Couture le climat dit des grandes épaves sur lequel le seigneur déposait les épaves qu’il recueillait et celui des petites épaves qui appartenait à son vassal, le seigneur de la Haulle, sur lequel celui-ci déposait ce que son suzerain n’avait pas daigné ramasser.
Aux Ormes se trouve l’usine élévatrice, gérée par EAU de PARIS, qui pompe l’eau amenée de la Seine par un canal pour la restituer à la Voulzie. La loi de déclaration d’utilité publique de 1917 imposait à la Ville de Paris l’obligation de restituer dans le lit des rivières, comme la Voulzie, un débit d’eau de Seine équivalent au débit naturel des sources les alimentant. C’est le rôle de l’usine des Ormes. Le canal des Ormes achemine l’eau de la Seine jusqu’à l’usine des Ormes qui la redistribue à tous les périmètres (Voulzie, Durteint, Dragon). L’eau est restituée en aval de chaque périmètre.